Visite d’une oliveraie

Balade dans l’oliveraie de Monsieur Marquez

Dans le cadre du Regards croisés sur l’Histoire(s) de l’olivier les adhérents et sympathisants de l’ARBRE étaient invités samedi après-midi 18 novembre 2017 à 16 heures à découvrir l’oliveraie de Monsieur Marquez à Restinclières. 25 adultes et 5 enfants étaient de la partie par ce bel après-midi ensoleillé d’automne.

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Monsieur Marquez a guidé la petite troupe, s’arrêtant une première fois devant un olivier produisant des picholines, variété bien adaptée à la région, avec un arbre ne craignant ni la sécheresse ni le froid -qui ne rentre pas dans le bois-. Les olives sont un peu plus petites cette année compte tenu de la sécheresse mais autrefois il n’y avait pas d’irrigation.  Une petite compensation au manque d’eau : l’absence cette année de la mouche de l’olivier qui, l’an dernier, a fait beaucoup de ravages. Aussi çà et là nous apercevions des pièges sous la forme de bouteilles plastiques suspendues aux branches, percées de trous dans la partie supérieure et remplies soit, d’un mélange de phosphate d’ammoniac et d’eau soit, plus naturellement, d’une sardine suspendue pour attirer ladite mouche qui, ne pouvant plus ressortir de la bouteille, se noie.

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Monsieur Marquez nous explique que les différentes variétés d’olives se reconnaissent à la feuille de l’arbre mais il faut vraiment être expert pour distinguer les nuances entre les feuilles. Certaines s’y sont essayées sans trop de résultat, semble-t-il.

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Un petit stop devant l’olivier qui produit l’olive aglandau qui possède un petit noyau et qui, apportée au moulin à maturité, produit une huile de qualité. Là notre guide explique qu’avec un peigne long on peut ramasser à la main 50 kg d’olives par jour. On enlève ensuite les feuilles avec un ventilateur. L’an dernier, 100 kg d’olives permettaient d’obtenir environ 12 litres d’huile. Puis nous faisons un arrêt devant un olivier respectable, âgé de quelques 200 ans, produisant l’olive appelée négrette. Chemin faisant, M. Marquez nous emmène dans une parcelle où il a planté il y a dix ans des oliviers produisant l’olive médula . Ces petits oliviers sont protégés au sol par une herbe ronde. Il s’agit d’un essai. C’est sa première récolte. Il faut être patient…

Nous continuons notre déambulation pour découvrir les oliviers produisant les variétés suivantes : la Lucques –il faut arroser la longue-, la Verdal de l’Hérault -7 à 8 ans sont nécessaires pour une première récolte-, la Violette de Montpellier, la Clermontaise, l’Olivie -qui plairait à un verrier-mais qui nécessite un arrosage pour produire plus de 60 kg d’olives par pied.

Notre étonnement est grand devant un vieux plantier de 300 ans produisant des négrettes qui malgré la gelée du terrible hiver 1956 est reparti vaillamment. Quelle endurance !

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Pour conclure cette sortie nature, M. Marquez, en esthète de l’olivier, nous explique qu’il n’utilise ni sulfatage ni argile. Il préfère le thym et les huiles essentielles. Il prend son temps et observe le comportement de ses arbres. Il a l’éternité devant lui et nous… un superbe coucher de soleil embrasant un paysage magnifique.

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Régine Paris

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Publié le 22 novembre 2017, dans Conférences débats, Sorties découvertes, et tagué , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

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