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La taille de l’olivier

Samedi 16 avril 2022

Cet atelier en plein air a été reporté à deux reprises pour des raisons météorologiques et sanitaires mais la programmation de cette année a tenu ses promesses et le soleil brille.

L’association ARBRE a fait appel à un spécialiste, Jean-Michel Duriez, qui pendant 42 ans a conseillé des oléiculteurs, dans le cadre de l’A.F.I.D.O.L devenue France Olive. A la retraite depuis juillet 2021, il soigne ses quatre oliviers sans produits chimiques et continue à dispenser son savoir.

Nous sommes 20 participants dans l’oliveraie de Michel Marquès à Restinclières.

M. Duriez nous indique d’emblée que des oliviers pas taillés ne meurent pas. Le plus important est de leur donner à manger. 

Un sol herbeux est capable de nourrir les racines mais le spécialiste recommande l’utilisation d’un engrais organique complet et biologique, une fois par an, entre le mois de novembre et d’avril :  le dosage pour un arbre de petite taille est de 5 kg déposées à la base du tronc puis recouverts de l’herbe préalablement coupée. On adapte la quantité d’engrais à la taille de l’arbre. Si le sol est sec, ne pas hésiter à enterrer l’engrais. Il s’agit d’un produit à action lente.

A la mi-mai, il recommande l’utilisation de fumier de volaille (poule) bien décomposé ou de broyat de plumes -1 à 2 kg- à forte teneur en azote selon le même procédé que pour l’engrais.

Au bout de deux à trois ans, l’arbre se développe selon le dicton : «  graisse-moi le pied, je te graisserai le bec ».

Deux maladies menacent l’olivier :

– un champignon sous la forme de taches circulaires marron sur les feuilles, appelé « œil de paon ». A titre préventif on peut pulvériser de la bouillie bordelaise sur le feuillage avant l’arrivée des spores du champignon. Il existe aussi des produits « certiphyto » plus efficaces mais réservés aux professionnels qui ont suivi une formation spéciale. Il faut agir avant l’arrivée de la pluie même si le cuivre ce n’est pas le top pour le sol. De septembre à avril on traite après la pluie.

– la mouche de l’olivier se reconnaît à sa taille -3 à 5 mm de long-, ses deux ailes translucides avec un point noir à leur extrémité, son abdomen couleur brique strié de noir à la face ventrale. Pour lutter contre ses méfaits, on utilise des pièges sous la forme d’une bouteille plastique d’1,5 l percée de 5 à 6 trous de 4mm de diamètre dans la partie supérieure, remplie aux 3/4 de phosphate d’ammoniaque (une bonne cuillère à soupe) et d’eau (1 litre). On peint en partie la bouteille d’une couleur jaune qui attire la mouche. Quand on piège une femelle, ce sont 20 kg d’olives sauvées. La pose des bouteilles se fait dès le la fin février ; bien que les olives soient absentes, la mouche, elle, est là !

Un piège circule dans lequel on peut distinguer des mouches de l’olivier.

On peut aussi utiliser de l’argile avec de préférence une pompe à membrane, une fois par mois de juin à octobre. Cela constitue une barrière physique en empêchant la ponte. La mouche de l’olivier est sophistiquée. Elle recherche le bon endroit et n’aime pas les surfaces granuleuses. Elle fait l’objet d’études en laboratoire avec de fausses olives bien rondes, vertes ou jaunes, et lisses.

On a remarqué par ailleurs que les olives fripées n’étaient pas attaquées. Aussi on peut les laisser flétrir naturellement en leur donnant moins d’eau.

Une participante aimerait savoir le nombre de bouteilles à installer dans chaque arbre. M. Duriez propose 4 bouteilles placées aux quatre points cardinaux mais on peut en mettre moins si on doit s’occuper d’un très grand nombre d’oliviers.

Faut-il ramasser les olives piquées tombées au sol ? La réponse est positive, sans plus.

On aborde ensuite le sujet de cette visite, à savoir la taille de l’olivier.

M. Duriez indique ironiquement qu’il y a autant de techniques que de tailleurs !

Le but de la taille annuelle est destinée à obtenir le maximum d’olives et à faciliter leur cueillette. Les principes sont les suivants :

– la taille intervient après les risques de grand froid,

– l’arbre méditerranéen a peur des autres arbres. Il aime être en pleine lumière mais trop de soleil brûle. Le bon équilibre ce sont les feuilles à la lumière et le bois à l’ombre.

– la taille doit être longue. On coupe la branche en entier ou on la laisse entière. On ne coupe pas à la moitié sinon on aura des repousses en désordre.

– le non-professionnel utilise une scie à main (avec une denture japonaise) qui coûte de l’ordre de 30 à 40€. La petite tronçonneuse électrique coûte 2 000€ environ.

– un olivier ça se regarde de loin. Les oliviers sauvages poussent en buisson. On va organiser la taille. Pour cela il faut au préalable   regarder l’olivier en entier avec du recul.

Pour la hauteur, c’est une question personnelle et qui dépend souvent de la récolte.

La lumière doit bien circuler. Il faut deviner ce qu’il y a de l’autre côté de l’arbre. On dit plutôt « éclaircir » un olivier que le « tailler ».

On s’occupe en premier de la structure. L’olivier ne mourra jamais d’un coup de scie. On s’intéresse aux branches charpentières qui poussent sur le tronc. On est dans un buisson et on veut obtenir un « gobelet » à 45° avec un puits de lumière au milieu de l’arbre. Chaque branche charpentière doit avoir sa place. C’est le travail du tailleur.  Les branches ne doivent pas être les unes sur les autres ou se croiser.

– On coupe la plus grosse branche parmi toutes celles que l’on envisage de couper. On s’occupe du buisson. On pense toujours à prendre du recul pour examiner l’arbre après chaque coupe. Ensuite on s’attaque aux branches plus fines.

– en bas de l’arbre, les branches ne doivent pas traîner par terre. Il faut couper les branches à leur base. Ne pas hésiter à se faire aider pour mieux apprécier le travail à accomplir.

– quand on a affaire à trois branches serrées qui se gênent, on en coupe deux.

Les travaux pratiques ont commencé avec des volontaires. Quelle(s) branche(s) couper et comment les couper ?

La taille du premier arbre est terminé. Pour ceux qui veulent fignoler, on peut maintenant couper les gourmands et les branches sèches. 

On se positionne devant un autre olivier. M. Duriez rappelle qu’un arbre fruitier est un être vivant. Grâce à ses racines, il fait des feuilles, du bois, des fleurs et des fruits et consomme beaucoup d’énergie. On veut des fruits chaque année. On aperçoit des grappes florales le long et au bout des tiges. On ne taille pas sur la couronne mais dans l’intérieur. Il faut avoir le souci de garder un équilibre global à l’arbre. Si on taille beaucoup, l’arbre va faire du bois. 

Nous sommes maintenant devant un arbre qui a trois pieds, une cépée. On ne voit pas à travers. Il a besoin d’être éclairci. On le taille fortement et on va faire un « souquet » à 50 cm du sol. Avant on prenait un merlin. On tape sur le côté du tronc coupé. On va obtenir un taux de reprise de 99 % une fois le « souquet » replanté dans un large trou. Cette technique ancienne permettait de créer des vergers à partir d’arbres appréciés pour leurs fruits.

M. Duriez évoque une autre technique de clonage : le bouturage

On prend un morceau de branche coupée. On repère le sens de la pousse. On le met dans un pot en plastique avec des trous. On utilise un terreau de rempotage, une poudre de bouturage. On place le tout sous un olivier -mi-soleil mi ombre-. On l’arrose sans le noyer. On observe. Entre 3 semaines et 18 mois, il va se développer. On lui mettra de l’engrais pour les géraniums. On a obtenu un plant d’olivier que l’on conserve dehors jusqu’à -5°. Le printemps suivant, on observe un petit chevelu racinaire. On peut le rempoter ou le mettre en pleine terre.

On continue à tailler cet olivier aux trois troncs. Est-il trop haut ? On observe des flèches à la fin de la taille. Il ne faut pas toutes les couper pour maintenir l’équilibre de l’arbre. A nouveau, on coupe à la base ou on laisse la branche entière. Ainsi deux flèches ont disparu et il en reste quelques-unes.

M. Duriez aborde pour terminer l’arrosage.

En l’absence de pluie, il est recommandé d’arroser à quatre moments clés :

– à la sortie de l’hiver -février chez nous- sur une surface au moins de la largeur de la frondaison,

– à la floraison, début juin-jusqu’au début juillet,

– à la période du durcissement du noyau (l’os). Ne pas oublier que l’olivier peut supporter le flétrissement de ses feuilles. Ne pas hésiter aussi à gratter le sol pour faire pénétrer l’eau.

– en septembre.

Il est 18h30. La chaleur s’atténue. Nous avons appris beaucoup de choses qu’il faudra mettre en pratique.

Nous remercions M. Duriez pour toutes ses explications claires et M. Marquès pour son hospitalité.


Régine PARIS avec la relecture attentive d’Yves Caraglio.

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Visite d’une oliveraie

Balade dans l’oliveraie de Monsieur Marquez

Dans le cadre du Regards croisés sur l’Histoire(s) de l’olivier les adhérents et sympathisants de l’ARBRE étaient invités samedi après-midi 18 novembre 2017 à 16 heures à découvrir l’oliveraie de Monsieur Marquez à Restinclières. 25 adultes et 5 enfants étaient de la partie par ce bel après-midi ensoleillé d’automne.

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Monsieur Marquez a guidé la petite troupe, s’arrêtant une première fois devant un olivier produisant des picholines, variété bien adaptée à la région, avec un arbre ne craignant ni la sécheresse ni le froid -qui ne rentre pas dans le bois-. Les olives sont un peu plus petites cette année compte tenu de la sécheresse mais autrefois il n’y avait pas d’irrigation.  Une petite compensation au manque d’eau : l’absence cette année de la mouche de l’olivier qui, l’an dernier, a fait beaucoup de ravages. Aussi çà et là nous apercevions des pièges sous la forme de bouteilles plastiques suspendues aux branches, percées de trous dans la partie supérieure et remplies soit, d’un mélange de phosphate d’ammoniac et d’eau soit, plus naturellement, d’une sardine suspendue pour attirer ladite mouche qui, ne pouvant plus ressortir de la bouteille, se noie.

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Monsieur Marquez nous explique que les différentes variétés d’olives se reconnaissent à la feuille de l’arbre mais il faut vraiment être expert pour distinguer les nuances entre les feuilles. Certaines s’y sont essayées sans trop de résultat, semble-t-il.

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Un petit stop devant l’olivier qui produit l’olive aglandau qui possède un petit noyau et qui, apportée au moulin à maturité, produit une huile de qualité. Là notre guide explique qu’avec un peigne long on peut ramasser à la main 50 kg d’olives par jour. On enlève ensuite les feuilles avec un ventilateur. L’an dernier, 100 kg d’olives permettaient d’obtenir environ 12 litres d’huile. Puis nous faisons un arrêt devant un olivier respectable, âgé de quelques 200 ans, produisant l’olive appelée négrette. Chemin faisant, M. Marquez nous emmène dans une parcelle où il a planté il y a dix ans des oliviers produisant l’olive médula . Ces petits oliviers sont protégés au sol par une herbe ronde. Il s’agit d’un essai. C’est sa première récolte. Il faut être patient…

Nous continuons notre déambulation pour découvrir les oliviers produisant les variétés suivantes : la Lucques –il faut arroser la longue-, la Verdal de l’Hérault -7 à 8 ans sont nécessaires pour une première récolte-, la Violette de Montpellier, la Clermontaise, l’Olivie -qui plairait à un verrier-mais qui nécessite un arrosage pour produire plus de 60 kg d’olives par pied.

Notre étonnement est grand devant un vieux plantier de 300 ans produisant des négrettes qui malgré la gelée du terrible hiver 1956 est reparti vaillamment. Quelle endurance !

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Pour conclure cette sortie nature, M. Marquez, en esthète de l’olivier, nous explique qu’il n’utilise ni sulfatage ni argile. Il préfère le thym et les huiles essentielles. Il prend son temps et observe le comportement de ses arbres. Il a l’éternité devant lui et nous… un superbe coucher de soleil embrasant un paysage magnifique.

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Régine Paris

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L’atelier tapenade

Mercredi 15 novembre à la bibliothèque municipale de Restinclières

Dans le cadre de Regards croisés sur l’olivier l’association ARBRE [1] a proposé aux enfants âgés de 6 à 10 ans de participer à un atelier tapenade animé par les deux cuisinières de L’effet Gomasio qui proposent une cuisine bio-végétarienne.

Deux groupes de 12 enfants se sont ainsi réunis, l’un le matin et l’autre l’après-midi, dans la bibliothèque de Restinclières, transformée pour la circonstance en cuisine méditerranéenne, autour d’une grande table sur laquelle avaient été déposés délicatement des herbes fraîches, des herbes séchées, des fruits secs et bien sûr des olives dont la cueillette se déroule en ce moment.

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Un petit tour de table a permis de mettre les enfants en confiance en leur demandant de sentir puis de reconnaître, dans la mesure du possible, tous les ingrédients proposés pour la fabrication de la tapenade. Ainsi  du côté des herbes fraîches :

  • le romarin : qui en a dans son jardin ? Quelques mains se lèvent !
  • le thym : il s’émiette un peu à cause de la sécheresse et il pique …
  • le laurier-sauce : on casse la feuille pour mieux la sentir !
  • la sariette : un bien joli nom pour une herbe de la garrigue,
  • la verveine citronnée que l’on utilise pour la tisane,
  • l’ortie séchée … qui ne pique plus,
  • la sauge, un peu moins connue,
  • la menthe,
  • le basilic qu’on utilise pour la fabrication du pesto italien ou pistou provençal.

On découvre les fruits secs avec  lesquels on fabrique aussi de l’huile :

  • les noix décortiquées. Petit rappel : avec la coque on fabrique le « brou » de noix,
  • les graines de tournesol,
  • la noix de coco rapée … qui fera le délice d’un petit gourmand !
  • la figue sèche,
  • les graines de sésame.

Du côté des fruits séchés, on reconnaît :

  • les raisins secs,
  • les tomates séchées,
  • l’ail et l’échalote,
  • les grains de moutarde, le fenouil, le gingembre, des citrons.

Et pour adoucir les assemblages, du fromage frais.

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Maintenant on va passer aux travaux pratiques. Les enfants sont répartis par groupes de trois. L’après-midi les 7 petits garçons forment le gros du bataillon. Le plus jeune acceptera la compagnie de deux filles. Chaque groupe est invité à fabriquer deux tapenades différentes en choisissant librement les ingrédients à ajouter aux olives vertes et/ou noires à disposition.

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La répartition des tâches s’effectue sans problème : l’un-e écrase les olives dans un mortier à l’aide d’un pilon, un-e deuxième ajoute les ingrédients choisis dont les noms sont soigneusement notés sur une feuille de papier par un-e troisième. On goûte pour apprécier le mélange et l’adoucir le cas échéant. Parfois ça pique un peu … à cause des graines de moutarde !

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On termine la préparation avec le mixer pour obtenir une tapenade homogène.

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Arrive le moment de la dégustation sur des petits carrés de pain bio.

 

 

Les animatrices proposent de goûter aussi les olives que l’on consomme couramment dans la région et qui ont été au préalable désamérisées  dans une saumure : les picholines vertes, les lucques vertes et pointues et les négrettes cultivées dans le Languedoc, les kalamatas violettes originaires de Grèce.

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Les adultes sont invité-es au goûter tapenade et chaque enfant partira avec un échantillon de ses préparations et la recette à découvrir en famille.

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Cet atelier cuisine a beaucoup plu aux enfants et en partant, ils pouvaient découvrir les panneaux d’information sur la culture de l’olivier prêtés par la Maison départementale de l’environnement (MDE).

Merci aux cuisinières de l’Effet Gomasio, à Evelyne, bénévole à la bibliothèque qui s’est occupée de la préparation matérielle de la « cuisine improvisée », à l’association 123 Soleil de Restinclières qui a assuré l’information auprès des parents et des enfants et aux bénévoles de l’association ARBRE, Jean-Pierre, Jacqueline, Régine, Louise et Peter qui ont assuré une présence discrète pendant le déroulement des ateliers et le reportage photographique.

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Régine Paris

[1] Association Restinclières Beaulieu pour le Respect de l’Environnement

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Regards croisés 2017

L’Olivier : tellement ancien mais toujours moderne ! 

Toujours dans le souci de faire connaître notre environnement de vie proche, l’association ARBRE vous propose pour sa 5e édition un « Regards Croisés » sur l’Olivier : tellement ancien mais toujours moderne !

Cette manifestation se déroulera du 10 au 18 novembre 2017

À la bibliothèque de Restinclières (près de l’église ici)

  • Exposition sur l’Olivier visible à partir du vendredi 10 novembre à la bibliothèque municipale de Restinclières.
  • Visites de l’Oliveraie de Michel Marquez le samedi 18 novembre
    départ à 16 h de la bibliothèque de Restinclières.
  • Atelier tapenade pour les enfants le mercredi 15 novembre (uniquement sur inscription).

À la salle du foyer de Beaulieu (près du stade ici)

  • Samedi 18 novembre à 20h sur l’histoire de la transformation de l’olivier par l’homme au cours des siècles et sur la culture et la production de l’olivier. Avec la participation de Jean Frédéric Terral, professeur à l’université de Montpellier et chercheur à l’ISEM (Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier) et Jean-Michel Duriez, Directeur Adjoint de l’AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l’Olive).Cette soirée est gratuite. Elle sera suivie d’un débat avec le public et les producteurs locaux et sera clôturée par un buffet.
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Rameaux Olives Tournantes

Depuis les années 1990, la culture de l’olivier s’intensifie et en corollaire se développent des pratiques en rupture avec l’image de l’olivier : plantation à haute densité, mécanisation de la récolte et augmentation des intrants (eau, engrais, traitement). L’image d’une culture « naturelle » disparait.

La culture de l’olivier pour des secteurs en difficulté a eu aussi pour conséquence la mise en place d’oliveraies dans de nouvelles zones produisant une prolifération de la mouche de l’olive, facteur de risque particulièrement surveillé.

Combinée à des facteurs du milieu changeant (augmentation des températures, modification des régimes de pluies) mais aussi à une demande de la société de plus en plus soucieuse de produits locaux et de qualité, la production oléicole se doit de raisonner la diversification variétale, les techniques de taille et la lutte contre la mouche. Mieux gérer, c’est mieux connaître et bien que l’homme et l’olivier se côtoient depuis des millénaires, l’histoire de la transformation de cette plante au contact de l’homme et sa culture  nous cachent encore bien des secrets.

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