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Les 24h des zones humides du Bassin de l’Or

1re édition

Contexte
Au regard des enjeux patrimoniaux naturels exceptionnels du Bassin de l’Or, le Symbo renforce son animation territoriale relative à la préservation des zones humides, notamment au travers de la mise en œuvre d’un Plan de Gestion Stratégique des Zones Humides (PGSZH) du Bassin de l’Or (2022-2027). Cette stratégie vise à définir les priorités d’actions en termes de conservation et/ou de restauration des zones humides sur les territoires des EPCI composant le Symbo, à savoir la Communauté de communes Grand Pic Saint-Loup, la Métropole de Montpellier, les communautés d’agglomération Pays de l’Or et Lunel Agglo. Une centaine d’actions est inscrite à cette stratégie, dont certaines actions transversales, visant, entre autres, à développer la sensibilisation de différents publics aux enjeux de préservation des zones humides. Dans ce sens, le Symbo a souhaité tester en 2024, avec en appui l’association des Ecologistes de l’Euzière qu’il a mandatée pour l’occasion, une opération grand public dédiée aux zones humides du Bassin de l’Or, les 24h des zones humides.

Vendredi 5 et samedi 6 avril a eu lieu à Beaulieu la première édition des 24h des zones humides du Bassin de l’Or, organisée par le Syndicat Mixte du Bassin de l’Or (Symbo) et l’association des Ecologistes de l’Euzière, en partenariat avec les Communes de Beaulieu et Restinclières, notre association A.R.B.R.E. et soutenu financièrement par l’Agence de l’eau RMC et la Région Occitanie.

Sorties naturalistes, inventaires participatifs, stands animés, projection de film, exposition étaient ouverts à tous afin de découvrir les zones humides du territoire et la biodiversité associée. Au cours d’expéditions, les participants, près de 150 sur les deux journées, ont réalisé des inventaires de la faune et de la flore : 235 espèces végétales et animales ont été inventoriées, 150 pour la flore, 85 pour la faune. Cette restitution des observations a été présentée en clôture d’événement aux personnes présentes. Le Symbo établira un bilan plus détaillé dans les semaines à venir sur son site internet www.etang-de-l-or.com.

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Eve Le Pommelet
Chargée de mission Biodiversité-Milieux aquatiques
Syndicat Mixte du Bassin de l'Or (Symbo)

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Éducation à l’environnement

Découvrir les arbres et les animaux

Trois séances d’éducation à l’environnement

Compte-rendu de trois sorties nature animées par les Écologistes de l’Euzière pour l’A.R.B.R.E avec les élèves de CP d’Agnès Vinot à Beaulieu.

Ces sorties ont eu lieu au mois de mars 2024 dans la prairie située en contrebas du chemin de Carapatte à Beaulieu.

La 1ère sortie  nature

La première sortie nature avec les écoliers concernait la découverte des différentes parties d’un arbre. Les enfants par deux sont invités à récupérer des éléments de couleur différente dans la nature. Après la mise en commun et à partir d’un schéma simplifié d’un arbre sur un carton, ils collent les éléments ramassés dessus.
Puis on passe à l’atelier chasse aux feuilles, c’est la découverte des différentes types de feuilles suivi de la classification. 
L’objectif de l’activité suivante est  de créer un herbier commun.
Afin de reprendre ce qui a été vu auparavant, les enfants par équipe participent au jeu du béret nature.

La 2ème sortie nature 

La deuxième sortie nature concernait les animaux avec la grande interrogation suivante : comment sait-on s’il y a des animaux alors qu’on ne les voit pas ?
Les activités vont tourner autour des indices, des traces; et voilà nos petits élèves transformés en véritables enquêteurs: ils découvrent des restes de repas (des pommes de pins rongées), des mues, des os, des excréments, des empreintes, le chant des oiseaux…

Puis ils essaieront de déterminer grâce à des documents à quel animal appartient chaque indice et remplieront une fiche d’enquête, puis des pièges-photos sont posés et seront visionnés à la 3ème séance.

La 3ème sortie nature 

La troisième séance fut consacrée aux petites bêtes. Et voici là les enfants devenus explorateurs… Munis de matériel, boîtes de Pétri, filets, terrarium, parapluie japonais, les enfants partent à la recherche des petites bêtes, ils ont l’oeil et la récolte est fructueuse. Mise en commun, observation et classification puis chacun réalisera la carte d’identité d’une des petites bêtes.
Ils réalisent ensuite de magnifiques dessins de petits invertébrés terrestres à l’aide d’éléments trouvés dans la nature (landart)

Retour en classe après chacune des sorties

À la fin de chacune de ces trois journées c’est le retour en classe pour un bilan sur leur ressenti (j’ai aimé, je n’ai pas aimé…) mais auparavant, du temps est réservé pour préparer l’exposition aux 24 h des zones humides ( photos du stand d’exposition des 5/6 avril 2024 ci-après).

4 groupes sont constitués : 1/ Création de jeux – 2/ Réalisation d’un herbier – 3/ Compléter les fiches d’identité – 4/ Carte des zones exploitées avec localisation des découvertes grâce à des gommettes de couleur différente.

Bilan très positif de ces sorties et de l’exposition des découvertes qui a eu lieu aux 24 h des zones humides à Beaulieu et Restinclières le vendredi 5 et samedi 6 avril 2024.

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Compte-rendu de Catherine FELS, fidèle membre de l'A.R.B.R.E.

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Jardin des Carriers : étape 4

2e rendez-vous collectif

Les enfants ont réveillé le Jardin des Carriers !

Dimanche 24 mars s’est déroulé le 2e rendez -vous participatif  et la quatrième étape dans la création du Jardin des Carriers. 

Durant la matinée les enfants qui étaient invités avec leurs parents à venir participer au démarrage de ce projet pédagogique ont procédé à une opération de « réveil du sol » ; ils ont planté les premières graines fournies par l’association pour faire des semis de légumineuses fixatrices d’azote (fèves, petits pois, pois chiche, orge), des lignes de céréales (avoine et blé) et des graines de phacélies, une plante à croissance rapide qui va favoriser la biodiversité dans son ensemble et améliorer le sol. La beauté de ces fleurs avec leur côté mellifère va augmenter la diversité du jardin et favoriser les pollinisateurs.

La matinée a également été l’occasion de délimiter les espaces du jardin avec les adultes volontaires.  Un pique-nique a terminé la rencontre en toute convivialité.

Le botaniste Yves Caraglio a partagé ses connaissances et expliqué qu’à cette étape du projet un nouvel inventaire des espèces végétales (plantes pionnières suite au nettoyage et espèces cachées sous les ronces) a démarré.

À suivre, avec la contribution des adhérents de l’A.R.B.R.E, des tests comparatifs entre plants à racines nues, petits plants en godets et semis en place. Ainsi qu’un premier épandage du broyat récupéré suite au débroussaillage dans la zone potagère, puis des semis de graines en direct (amandiers, vignes, abricotiers) en poquets pour assurer via la germination en place un ancrage racinaire et une autonomie hydrique efficace.

Pour s’informer sur la création du Jardin participatif des Carriers dirigez-vous sur le lien suivant : arbre34160.org/jardin-de-demonstration/

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Les 24h des zones humides du Bassin de l’Or

A.R.B.R.E vous invite à la première édition des 24h de la nature des zones humides du Bassin de l’Or.

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Cet évènement aura lieu le vendredi 5 avril dès 18h et le samedi 6 avril de 8h à 18h.
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Afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de préservation de ces milieux naturels, le SYMBO et Les Ecologistes de l’Euzière, en partenariat avec l’association A.R.B.R.E et les Communes de Beaulieu et de Restinclières, organisent la première édition des 24h des zones humides du Bassin de l’Or .

Rendez-vous à la Chapelle de Beaulieu avec au menu :
sorties naturalistes, inventaires participatifs, stands animés, projection de film, exposition… 

Verres de l’amitié le vendredi soir offert par la mairie de Beaulieu, et le samedi soir par la mairie de Restinclières.

Un pic-nique avec repas tiré du sac est prévu pour le le vendredi soir et le samedi midi.


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Sortie champignons

Samedi 3 février 2024 à 14h30

Cette sortie inaugurée l’an dernier avec une cueillette suivie d’une conférence en salle est organisée cette année dans la truffière de Jean-Pierre et Yolande Braye qui nous accueillent très gentiment sur site. 
Le rendez-vous était fixé au parking du gymnase à Beaulieu à 14h30 pour se rendre ensuite à pied sur site. Le beau temps est de la partie. Une vingtaine de personnes ont répondu présentes.
Franck Richard, professeur à l’Université de Montpellier dans le département Biologie, Ecologie et Évolution nous accompagne dans cette sortie ainsi qu’Yves Caraglio, botaniste et référent scientifique de l’association A.R.B.R.E.  

1 – Généralités

Par truffe, on parle de la fructification d’un champignon souterrain (ascomycète hypogé) qui se développe en symbiose avec un arbre dit truffier – chênes, noisetiers, tilleuls… – souvent dans un sol calcaire. La truffe est très recherchée des gourmets pour ses arômes complexes et exceptionnels. On recense des dizaines de variétés de truffes dans le monde (certains parlent de 250 variétés, mais pas toutes comestibles), dont une vingtaine poussent en France. On les reconnaît à l’odeur.
La plus connue est la truffe noire ou truffe du Périgord (Tuber mélasnoporum), originaire de la Drôme, du Vaucluse, et du sud-ouest.  Elle est noire avec de fines nervures blanches. Elle se récolte en hiver. Les professionnels se servent de chiens truffiers ou de cochons pour les trouver, puis on les déterre délicatement (on les cave, du nom de l’outil le cavadou). Elle est considérée comme le saint Graal des amateurs de cuisine. Sa saveur intense et sa texture moelleuse en font un atout majeur dans de nombreux plats gastronomiques. Son parfum puissant rappelle celui du chocolat et du sous-bois. 

La tuber brumale ressemble à la truffe noire, de petite taille (noix, œuf). La chair est gris noire marbrée de veines blanches. Son parfum est musqué, assez puissant. Elle se récolte également en hiver.

La Tuber borchii

C’est la cousine de la truffe d’Alba (la truffe blanche d’Italie, Tuber magnatum). C’est une truffe de petite taille (1 à 7 cm pouvant atteindre 10 cm). Sa consistance est charnue et son goût intense. Son odeur est aussi puissante, très aillée.
Elle se développe sous les chênes verts et les chênes kermès mais aussi sous les pins sylvestres, un peu partout en Europe. Elle est donc moins rare que la truffe d’Alba. Elle possède des qualités et des saveurs proches de la truffe d’Alba mais à des prix moindres. La période de maturité de la tuber borchii se situe de mi-janvier à fin avril. C’est la truffe la plus courante dans les produits à base de truffes blanches.

Pinus halepensis mycolactaire.

La truffe mesentérique (Tuber mesentericum) : Petit fruit noir doté d’une belle fossette, la mésentérique cache la chair marron, tendance cacao, veinée de micro-sillons blancs. Coupée, elle dégage un arôme puissant, parfois qualifié de médicamenteux, ce qui n’est pas sans lui jouer des tours. “ Son parfum est si fort qu’il décourage certains cuisiniers ”. 

Le terroir doit présenter les caractéristiques suivantes :

  • un sol calcaire : Afin de développer leurs aromes, les truffes ont besoin d’un sol riche en calcaire.
  • un climat tempéré : Les truffières prospèrent dans des climats modérés avec des étés chauds et des hivers froids.
  • l’aération du sol : Il est important que l’air circule facilement dans le sol pour permettre aux spores de se propager.

La mycorhization, c’est-à-dire l’association symbiotique entre les racines d’un arbre et un champignon, est essentielle à la formation des truffes. Cette alliance donne naissance à un réseau complexe qui favorise l’échange de nutriments entre les deux organismes. 

Pour la récolte, historiquement, on utilisait des cochons pour découvrir les précieuses truffes. Ces animaux sont dotés d’un odorat très développé qui leur permet de dénicher les champignons sous plusieurs centimètres de terre.
Aujourd’hui, c’est le chien truffier, plus facile à maîtriser que le cochon, qui est privilégié. Qu’il soit Lagotto Romagnolo ou autre race, le chien est dressé dès son plus jeune âge pour la recherche de ce met si particulier. Les bâtards font aussi l’affaire nous précise Jean-Pierre Braye.

La truffe se fait rare et son prix flambe. Éprouvé par des étés de plus en plus secs, le précieux champignon risque de disparaître. L’INRAE coordonne un programme de recherche participative pour comprendre et contrecarrer les effets néfastes du changement climatique sur la production de truffes. L’institut a publié en 1999 un ouvrage intitulé : « La truffe, la terre, la vie » par G. Callot, P. Byé, M.Raymond, Diana Fernandez, J.C. Pargney, A. Parguez-Leduc, M.C. Janex-Favre, Roger Moussa , Loic L. Pagès.

2 – Visite de la truffière de Yolande et Jean-Pierre Braye 

Nous sommes à proximité d’une nouvelle plantation de chênes mycorhizés à 80 % en pépinière créée il y a cinq ans. C’était à l’origine un bois avec des fourrés. Il a fallu embaucher une équipe de coupeurs et dépierrer d ‘où la construction à la suite de murets en pierres sèches par Yolande pour qui c’est une vraie passion. 

Il faut compter 6/7 ans avant de récolter des truffes et permettre au système racinaire de se mettre en place. La durée de vie d’une truffière est courte : en moyenne 22 ans pour une quinzaine d’années de production. Elle peut subir les assauts des sangliers et l’aphyllanthe de Montpellier pose problème.

Les champignons pionniers sont remplacés par d’autres. Il faut un milieu ouvert. Les chênes peuvent aussi changer de partenaires mycorhiziens. Le mycelium présent à 20 cm dans le sol brûle les plantes, prélève le phosphore, l’azote et les transfère. Il y a des terroirs à truffes. 

Autrefois la plaine de Beaulieu offrait une terre profonde sans pierres propice aux sols truffiers. On pouvait récolter des truffes très rondes.

A côté du terrain cultivé, il faut toujours garder un terrain témoin afin de conserver une diversité de champignons. 

La récolte a lieu entre fin novembre et fin février pour laisser les spores préparer la récolte prochaine.

Jean-Pierre Braye rappelle qu’il faut un bon terrain, de l’eau et de la patience et se méfier de ce que disent les gens. Il faut rajouter des spores à partir des truffes récoltées sur le terrain et non commercialisables.

Les pièges à truffes favorisent la production, la colonisation et la mycorhisation. Il rappelle que Gabriel Callot, un des auteurs de l’ouvrage cité ci-dessus, spécialiste des truffes se rendait sur place dans les truffières. 

Il existe aussi la truffe d’été qui bénéficie des pluies de l’hiver et se récolte en mai-juin. Elle est vendue aux alentours de 200€ le kilo au lieu de 1 000€. Elle est moins consistante en arôme.

Il précise qu’il faut éviter des erreurs de gestion entre les arbres qui nourrissent et les arbres qui produisent.

3 – Conférence de Franck Richard

A la suite de la visite de la truffière, les participants sont invités à découvrir une approche scientifique de la truffe dans une des salles du gymnase à Beaulieu en compagnie de Franck Richard et Yves Caraglio.
La truffe est un champignon de mieux en mieux connu. Les apports récents du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier ont été présentés par Franck Richard  le 21 janvier 2024 au salon de la truffe de Jarnac (Charente) en présence de 250 personnes, avec pour thème : Biologie et Ecologie – l’art de vivre avec les autres . Le conférencier nous présente une partie de ce diaporama.

Nous vivons une époque compliquée avec le manque d’eau dans certaines régions, situation illustrée par une truffière naturelle à Perpignan privée de pluie depuis 18 mois.
Il existe des truffières naturelles avec des chênes âgés de 150 ans. Quatre générations ont cultivé des truffes. 
Aujourd’hui avec des étés de plus en plus chauds et secs, le problème de l’eau se fait sentir cruellement. Il y a un effet boule de neige si on peut s’exprimer ainsi. 
La science peut-elle aider à faire face à ce phénomène ?
L’économie de la truffe est de mieux en mieux comprise et source d’innovations culturales pour demain.
80 % des « brulés » (zone sans plantes conséquence de la présence de la truffe) fournissent du mycelium dans le sol qui rencontre des racines et les colonise. Il s’agit de filaments très fins interconnectés. Il y a une interaction étroite entre la truffe noire et ses « plantes compagnes » à l’origine du brûlé.
Dans chaque truffe souterraine et odorante des millions de spores résistent à tout même au tube digestif des animaux.
De nombreuses espèces produisent des truffes comme le genévrier dans la truffière naturelle de Perpignan. Dans les laboratoires on organise des mises en scène expérimentales dans des bacs avec des « compagnes » différentes. Le mycelium est cultivé par les plantes « compagnes, » le chêne profite de l’apport du phosphore et de l’azote. Le mycélium permet aussi d’aller capter l’eau dans des parties du sol inaccessibles aux racines de la plante.

Quelles perspectives pour la culture ?

L’hôte et la strate herbacée sont les deux jambes d’une économie complexe de l’espèce. « L’herbe » profite à la truffe et à l’hôte.
Pour la reproduction on utilise des pièges à truffes (cf. Truffière Patrick Savary) contenant des spores, du terreau, de la terre et de l’épandage. La fructification s’effectue en limite du sol.
L’ensemencement, une technique pour améliorer la production, a lieu depuis plus d’un siècle. Un livre écrit en 1904 en parle : Les truffières et la trufficulture.
On utilise aussi les pièges pour comprendre la reproduction. Sur 11 sites on a observé 9 924 pièges avec une part variable de la production. Les explications :

  • l’effet coup de pioche (aération du sol)
  • l’apport de spores (diversification)

On sollicite la combinaison des deux. 
Environ 59 à 87 % des truffes sont « oubliées » par les chiens truffiers. Pour trois sites observés et selon les pièges utilisés on obtient les résultats suivants en pourcentages :

site 1site 2 site 3
Pièges inoculés5027,820,8
Pièges non inoculés66,733,3 11,1

Le coup de pioche dynamise le mycelium. Il a un effet inoculant et favorise la colonisation du sol. 
Le piège constitue un microsite qui intensifie la production des arbres.

Aujourd’hui on peut procéder au séquençage du génome pour comprendre les forces et les limites de la truffe. Il s’avère ainsi que la truffe Tuber melanosporum est incompétente pour dégrader la matière organique.

On revient aux perspectives de la culture de la truffe en France.
Les matières organiques profitent aux champignons concurrents de la truffe. L’arrosage sous l’arbre permet aux concurrents d’asseoir leur supériorité catabolique sur la truffe car il faut des enzymes pour digérer la matière organique, enzymes que ne possède pas la truffe.
La plante a besoin de voisins et de collectif.

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A l’issue de cette présentation, nous remercions Yolande et Jean-Pierre Braye pour leur accueil sur site et leur témoignage vivant de la culture de la truffe ainsi que Franck Richard pour son apport scientifique toujours très précieux. 

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Régine Paris avec la relecture attentive d’Yves Caraglio

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Jardin des Carriers : étape 3

1er rendez-vous collectif

Dimanche 4 février 2024 l’Association Restinclières Beaulieu pour le Respect de l’Environnement organisait une journée avec deux rendez-vous au choix, matin et/ou après-midi, pour s’approprier collectivement le lieu du nouveau projet participatif initié par l’A.R.B.R.E : le Jardin des Carriers.

1er RDV collectif au jardin des carriers à Beaulieu le dimanche 4 février 2024

Les habitants de Beaulieu et de Restinclières qui ont participé à cette 3e étape dans la réalisation du jardin ont rassemblé des pierres qui seront utilisées pour construire des murets.

Ensemble nous avons taillé quelques ronces et ramassé les gravats à évacuer…

Lors des prochains rendez-vous nous délimiterons les différentes zones à créer, et nous organiserons collectivement l’avancement et l’organisation des prochaines tâches. Des enfants viendront planter les premières graines…

Pour s’informer sur la création du Jardin participatif des Carriers vous trouverez plus d’informations sur le lien suivant : arbre34160.org/jardin-de-demonstration/

Article paru sur le Midi Libre le 11/02/2024

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